Rend visite à son père

La nuit était froide, ou plutôt le soir, il était huit heures, mais visiblement le soleil avait décidé de se coucher tôt ce soir là. En même temps, depuis un certain moment, il ne pointait le bout de son nez que très rarement, ce qui donnait à la ville, une atmosphère très lugubre, froide et peu accueillante. Un peu comme une ville d'après-guerre. Une ville où toute vie s'était éteinte et où d'étranges choses se produisaient. La miss ne disait rien, elle supportait, elle prenait les choses telles qu'elles étaient. C'était ça ou... rien.... Tant que la belle pouvait vivre comme elle l'entendait, ce n'était pas très grave... Tant qu'elle pourrait se défendre, aimer et vivre, tout le reste avait une moindre importance... Quoi que... La jeune femme voulait apprendre la bonne nouvelle à son père. En effet le fait que la ville ait changé de visage, ne changeait pas le statut d'étudiante de notre chère Carry, et justement ses examens venaient de se terminer. Son désir le plus cher, après la réunification, si on peut dire ça comme ça, de sa famille, eh bien c'était de rendre son père fière d'elle. Peut être à cet instant oubliait-elle que celui-ci n'avait pas la gaité fichée sur son visage, bien au contraire, depuis les fameux évènements qui avaient changé One Tree Hill à tout jamais, il avait radicalement changé au grand malheur de l'étudiante, mais ça aussi, elle avait fini par l'accepter, après tout c'était son père, le reste évoluerai peut être au fur et à mesure du temps. Peut être aussi , avec un peu de chance, serait-il de bonne humeur ce soir là. C'est avec cet espoir, bien que fin mais fort tout de même, que la miss prit la direction du club de sa mère, mais où son père passait vraiment beaucoup de temps- il aidait surtout à la gérance de celui-ci. A son arrivée Carry pu remarquer qu'il y avait déjà pas mal de monde, elle se dirigea alors vers le comptoir et tenta de repérer son père... Il ne devait pas être très loin, mais aussi, depuis un certain moment, il semblait préoccupé et ne la remarquait presque plus, ce qui n'était vraiment pas dans ses habitudes, il l'adorait!:

je te répondrai cette fin de semaine désolé de l'attente